Le Bureau d’enquêtes et Analyses (BEA) vient d’affirmer aujourd’hui jeudi 11 février 2010 qu’aucune « anomalie technique sur l’avion » qui s’est crashé en Méditerranée n’avait été décelé. Presque trois semaines après le crash d’un avion d’Ethiopian Airlines, le Bureau d’Enquêtes et Analyses (BEA) a analysé au Bourget l’enregistrement des données de vol. Le BEA ne fait état « d’aucune anomalie technique sur l’avion ». Le ministre libanais des Transports, Ghazi Aridi, a tenu à préciser que « tous les instruments de l’avion fonctionnaient bien, ce qui écarte l’hypothèse d’un attentat ou d’un sabotage. » Le ministre a expliqué que « le rapport préliminaire (de l'analyse) montre que la tour de contrôle a fait parfaitement son travail ». L’avion serait tombé à la verticale et se serait disloqué en touchant l’eau. Le Boeing 737-800 s’était écrasé en Méditerranée quelques minutes après son décollage de Beyrouth à quelques kilomètres au large des côtes libanaises. Hier, la compagnie Ethiopian Airlines avait évoqué n’écarter aucune piste dans l’enquête « y compris celle du sabotage ». Cependant, il faut préciser que les enquêtes pour de tels accidents procèdent par élimination progressive des hypothèses (problème technique, attentat…). Il reste donc à ce jour le facteur humain. L’analyse de la seconde boîte noire repêchée en mer Méditerranée et des propos de pilotes peu avant le crash  devrait à leur tour annuler ou confirmer cette nouvelle hypothèse.