La compagnie aérienne Ethiopian Airlines n’écarte aucune cause, y compris le sabotage, dans le crash du 25 janvier dernier au large des côtes du Liban. Ethiopian Airlines a appelé dans un communiqué à se méfier des conclusions hâtives tant que l’enquête n’était pas terminée. Cependant, elle a indiqué hier, mercredi 10 février, « n’écarter aucune possibilité, y compris celle d’un sabotage. ».  De son côté, le gouvernement libanais a réagi à ce communiqué en assurant qu’il n’existait « absolument aucune preuve » attestant la preuve de sabotage. « Nous l'avons dit dès le premier jour et nous le répétons: il n'y a absolument aucune preuve (permettant de croire à) un acte de sabotage ou un acte terroriste concernant la catastrophe aérienne. Nous avons clarifié ce point plusieurs fois », a indiqué le ministre de l'Information Tarek Mitri mrecredi à l'issue d'un Conseil des ministres tard dans la soirée. L‘analyse des boîtes noires récupérées en Mer Méditerranée –dont l’une le sera en France- devraient probablement permettre d’en savoir plus sur les circonstances de ce tragique accident. Le 25 janvier dernier, le Boeing 737-800 de la compagnie aérienne éthiopienne, s’est écrasé à quelques kilomètres des côtes du Liban, quelques minutes après son décollage de Beyrouth. Ethiopian Airlines a remporté le prix de la meilleure compagnie aérienne d'Afrique en 2008.