Du changement sur l'aéroport de Papeete desservi par les compagnies aériennes Air France, Air New Zealand et la compagnie locale Air Tahiti Nui : une nouvelle société, non contrôlée par le gouvernement de Polynésie française, gère depuis le 1er avril l'aéroport Tahiti Faa'a en remplacement de la Setil, qui changeait de président au gré des renversements politiques. D'ici un an, la société Aéroports de Tahiti, en place depuis le 1er avril, disposera d'un capital de trois milliards de Francs Pacifiques (25 millions d'Euros) apporté à 49% par la Polynésie, 49% par la société Egis et 2% par la Caisse des dépôts et consignations. "L'Etat, le Pays (la Polynésie française) et la commune de Faa'a dès qu'elle souhaitera s'associer, sont au sein du comité d'orientation stratégique de l'aéroport. Ensemble, il définiront le projet de développement", a déclaré à l'AFP le haut-commissaire Adolphe Colrat, représentant de l'Etat dans cette collectivité d'outre-mer. L'aéroport de Faa'a est la porte d'entrée pour les voyageurs en Polynésie, les îles les plus touristiques comme Bora Bora, Moorea ou Rangiroa ne disposant pas d'aéroport international. Aéroports de Tahiti s'est engagé en outre à conserver le personnel de la Setil. Près de la moitié des 210 employés avait fait grève mardi 30 mars, provoquant l'annulation ou le report de trois vols de la compagnie locale Air Tahiti Nui. (Outre cette compagnie locale, Air France et Air New Zealand opère régulièrement sur l'île). La Setil n'avait cessé de changer de président au gré des