Suite à des plaintes dans le quotidien de la Nouvelle République d’une passagère arrivée seulement 25 minutes avant le décollage et s’ayant vu refuser l’accès à bord d’un avion de Ryanair, une chef d’escale de l’aéroport s’explique à propos des retards sur l’horaire. Une passagère devait prendre un vol depuis l’aéroport de Tours direction Marseille samedi matin 3 avril. Suite à un léger retard, Ryanair ne l’a pas laissé embarquer. Furieuse, la passagère s’est expliquée dans le quotidien de la Nouvelle République : « Le temps de trouver une place de parking, je suis arrivée avec cinq minutes de retard et les barrières étaient fermées. J'étais là à 7 h 50 pour un décollage à 8 h 15. Je n'avais pas de bagages et on a absolument refusé de me laisser passer. C'est inadmissible ». Toujours dans le quotidien, Chantal Rian, chef d’escale de l’aéroport justifie ce refus d’embarquement : « On ferme l'accès quarante minutes avant l'heure de départ. Si on n'a pas de bagages, on doit être à la porte d'embarquement au minimum trente minutes avant. » (2 heures avant s’il y a un bagage en soute NDLR). De fait, matériellement, rien n’empêchait son embarquement. Chantal Rian continue : « A H moins 25 minutes, on doit donner la masse de l'avion sans le carburant. Le chef de bord doit alors calculer combien il met de kérosène. On a droit à deux minutes de retard sans justificatif, pas plus. » Finalement, la passagère en a été quitte pour prendre le train pour Marseille.