Hier encore, la compagnie low cost irlandaise indiquait qu’elle dédommagerait ses passagers bloqués loin de chez eux en raison du nuage de cendres à hauteur du prix du billet. Elle fait marche arrière en déclarant qu’elle les dédommagerait finalement dans une proportion « raisonnable » supérieure au montant initialement indiqué. Que l’on soit passagers de low cost tels Ryanair ou easyJet ou d’une compagnie nationale comme Air France, les annulations de vols et ses conséquences sur le quotidien, représentent une lourde charge financière. Nuits d’hôtels supplémentaires, transports de remplacement (trains ou ferries…), nourriture…, tous ces frais annexes ne sont pas forcément pris en charge par les compagnies aériennes. Mais c’est le cas d’Air France. Michaêl O’Leary, le patron de Ryanair révise à la hausse les intentions de dédommagement de sa compagnie. D’abord limité à un montant maximal du prix du billet, il est relevé à un montant supérieur mais  dans une proportion « raisonnable ». En début de semaine, Michaêl O’Leary avait qualifié de « bizarre et sotte » la mesure européenne, qui obligeait les compagnies à « débourser potentiellement des milliers d’euros en compensation pour des vols qui ont été payés vingt ou trente euros ». Ryanair change donc ses premières intentions de remboursement en annonçant qu’elle « qu'elle se conformerait au règlement EU261 qui demande aux compagnies aériennes européennes de rembourser aux passagers un montant raisonnable de dépenses assorties de reçus ». La compagnie tient tout de même à préciser que ce règlement européen ne l’oblige pas à payer des dommages et intérêts « dans la mesure où la fermeture de l'espace aérien européen au cours des sept derniers jours était au-delà du contrôle des compagnies ».