Une grève des employés d'Air Jamaica a semé la pagaille dans deux aéroports de la Jamaïque, deux jours avant la vente de la compagnie à sa rivale de Trinidad, Caribbean Airlines. Les employés de la compagnie Air Jamaica ont cessé de travailler dans les deux principaux aéroports du pays, Norman Manley à Kingston et Sangster à St. James, coinçant des dizaines de passagers qui devaient s'envoler en majorité vers les Etats-Unis. La grève a commencé mercredi, deux jours avant la vente de la compagnie Air Jamaica à Caribbean Airlines, une vente qui devrait entrainer la suppression de 1600 emplois. Les syndicats sont furieux car la liste des postes supprimés n'est toujours pas disponible. La plupart des employés se seraient joints à la grève, que ce soit le personnel navigant, les agents de maintenance ou ceux du service aux passagers. Caribbean Airlines a pourtant annoncé son intention de rengager un millier d'employés sur les 1600 licenciés. La transition avant la prise de contrôle complète par Caribbean Airlines devrait prendre six mois, pendant lesquels Air Jamaica continuera de prendre des réservations. Elle ne vole déjà plus à l'international que vers quatre villes aux Etats-Unis et Toronto au Canada. La disparition organisée de la compagnie jamaïquaine a d'autre part permis à la compagnie des Bahamas Western Air de commencer à opérer six vols par semaine entre Nassau et Kingston, et devrait relier Nassau à St James le mois prochain, deux routes qui ont été abandonnées par Air Jamaica.