Le nuage de cendres devrait s’étendre samedi du sud du Groënland au Nord de l’Espagne. Les aéroports vont rester ouverts mais de nombreux avions ont déjà dû emprunter des couloirs aériens inhabituels afin d’éviter les zones à risques. La plupart des vols entre l'Amérique du Nord et l'Europe étaient déroutés vendredi à cause du nuage de cendres du volcan islandais créant ainsi un embouteillage aérien au-dessus de l'Espagne, ont annoncé les autorités aéroportuaires européennes. Les responsables de la sécurité aérienne ont toutefois assuré que, dans l'immédiat, le nuage n'obligerait pas à fermer les aéroports comme cela a été le cas au début de l’éruption. Vendredi, le nuage faisait déjà obstacle à plus de 500 vols quotidiens de quelques 40 compagnies aériennes. L'évolution du nuage a entraîné la déviation des vols transatlantiques vers des corridors aériens passant exceptionnellement au sud, par l'espace aérien espagnol ou au nord, par l'Arctique. Les trajets ont parfois été allongés de deux heures obligeant les avions à embarquer davantage de carburant. Tous les vols sont arrivés à destination mais avec du retard sur leur heure initiale d’arrivée. L'agence de contrôle aérien européenne Eurocontrol, a jugé que les vols transatlantiques ne pouvaient pas survoler en toute sécurité l'Océan atlantique, du fait de la convergence des cendres à 10,5km d'altitude pour la première fois depuis le début des perturbations aériennes le mois dernier. Les vols entre l’Europe et les Etats-Unis devraient circuler ce week-end mais enregistreront probablement des retards.