La low cost d’Air France, après un hiver difficile, pariait sur les vacances de Pâques qui s'annonçaient excellentes. Mais le volcan islandais en a décidé autrement marquant un coup d'arrêt brutal aux ventes. Depuis trois semaines, la compagnie observe enfin un "frémissement" et ses ventes repartent à la hausse. Comme l'explique Hélène Abraham, vice présidente commercial, marketing et produits de la filiale d'Air France, après l'irruption du volcan "on a senti l'inquiétude des clients à réserver. Même après la reprise des vols au bout de 6 jours, nous avons observé leur grande réticence à partir". Elle ajoute : "les courbes de ventes n'étaient plus du tout celles que l'on connaissait jusqu'ici et reflétaient un inhabituel attentisme et une anormale inquiétude". Heureusement, depuis trois semaines, les ventes semblent repartir : "on sent que les décisions de vacances d'été se prennent maintenant" mais c'est "pour des départs immédiats (juillet et août)" avec toujours la "recherche du bon plan du prix ". Rappelons que cet été, Transavia a doublé le nombre de lignes avec deux avions supplémentaires dont l'un fournit par Tansavia Pays Bas. La compagnie développe également les départs de province avec 7 lignes au départ de Nantes et 3 lignes au départ de Lyon. D'autres ouvertures de lignes sont à l'étude. Enfin, la low cost d’Air France avait conclu fin mai un partenariat avec le Club Med pour trois ans. Cet accord devrait donner de l’air à la compagnie créée en 2007. Transavia dessert onze pays en Europe et autour du bassin méditerranéen, dont l’Italie, la Grèce, la Turquie, l’Egypte, la Tunisie, le Maroc, l’Espagne et le Portugal.