L’inquiétude qui prévalait hier samedi 16 octobre, s’est quelque peu atténuée avec notamment la réouverture de l’oléoduc Trapil qui alimente les aéroports de Roissy Charles de Gaulle et d’Orly. L’aéroport de Nantes dont la situation était critique samedi faute de carburant a pu être alimenté par trois camions. Selon Dominique Bussereau, ministre des Transports, « Roissy est parfaitement alimenté » suite à la réouverture de l’oléoduc Trapil qui alimente en kérosène les deux aéroports. Pas de souci pour Orly au sud de Paris, puisqu’il avait encore 17 jours de stock. Rappelons que vendredi, Air France se montrait inquiète, prévenant que si la situation n’évoluait pas, elle risquait de tomber en rupture dès cet après-midi. L’aéroport de Nantes est très perturbé en raison de la fermeture de la raffinerie de Donges en Loire-Atlantique. Mais trois camions sont intervenus samedi pour alimenter l’aéroport (il en faut une dizaine pour un week-end normal). D’autres camions sont attendus lundi. L’aéroport est donc contraint à gérer autrement ses stocks, les avions s’approvisionnant davantage sur leurs aéroports de départ. Patrick Gandil, directeur général de la Direction générale de l'aviation civile (DGAC), avait avoué samedi à l’AFP que l’aéroport de Nantes était dans une situation critique et que plusieurs vols avaient été annulés.  En France, « c'est le seul gros aéroport dans cette situation », avait-il précisé. A noter aussi que l'aéroport de Nice dispose de stocks faibles, selon Dominique Bussereau.