Le nouvel avion présidentiel baptisé Air Sarko One, allusion teintée d’ironie à Air force One l’avion présidentiel du président américain, a réalisé cette semaine un tour du monde  test afin de vérifier que tout était parfait avant de le livrer le mois prochain à l'ETEC (Escadron de transport, d'entraînement et de calibration). L’A330-200 du président Sarkozy, peint en bleu blanc rouge, est venu tout d’abord saluer l’île de La Réunion. Puis il a continué son périple outre-mer avec la Nouvelle-Calédonie, puis la Polynésie, la Martinique avant de rejoindre la métropole. Rien n’a filtré sur son état de fonctionnement, mais tout devra être plus que parfait avant de le livrer le mois prochain à l'ETEC (Escadron de transport, d'entraînement et de calibration). Rappelons que cet avion acheté à Air Caraïbes, d’une autonomie de 12 000 km permettra aux présidents français  de relier les différents continents sans faire d’escale, ce qui n’était pas le cas auparavant avec les deux moyen-courriers A319, achetés en 2000 par le gouvernement de Jacques Chirac et Lionel Jospin. Dès l’entrée en fonction d’Air Sarko One, ces deux « modèles réduits » d’une autonomie de 7 200 km seront vendus. Car la transformation de l’A330 d’Air Caraïbes en avion présidentiel hyper-sécurisé a un coût : 156 millions d’euros hors taxes. Angela Merkel, la chancelière allemande aura bientôt elle aussi deux nouveaux appareils, plus performants encore que l’Air Sarko One puisqu’elle a commandé deux A340 d’un rayon d’action de 16 000 km, son record en la matière ayant même été établi pour 19 014, 31 km sans escale.