Un A380 d’Emirates parti de Manchester et à destination de Dubaï a connu une panne de l’un de ses quatre réacteurs, obligeant le pilote à perdre de l’altitude. Le vol s’est poursui sans encombre et sans danger pour les passagers jusqu’à Dubaï. Après l’explosion d’un moteur d’un A380 de Qantas, le moindre incident sur un SuperJumbo est examiné à la loupe. L’A380-800 d’Emirates de Manchester pour Dubaï était au-dessus du territoire allemand quand une panne sur l’un de ses quatre moteurs est intervenue. Les pilotes ont jugé que le vol pouvait continuer sans encombre jusqu’à sa destination finale, prenant simplement la précaution de changer d’altitude. L’avion est finalement arrivé à Dubaï avec une heure de retard par rapport à l’heure prévue. Un porte-parole d’Emirates a confirmé l’incident, précisant qu’à aucun moment, la sécurité des passagers n’a été en péril. Les 13 SuperJumbos d’Emirates sont équipés de réacteurs Engine Alliance GP7200 (comme Air France) et non des moteurs Rolls Royce Trent 900, responsables de la grave avarie survenue sur un A380 de la compagnie australienne Qantas. Emirates, avec 90 appareils A380 est le principal client d’Airbus sur ce segment des très gros porteurs.