Alors que la compagnie suisse Baboo s’apprête à être rachetée par la compagnie Darwin Airlines, compagnie régionale suisse, la colère gronde chez les employés de Baboo après 52 licenciements jugés quelque peu aléatoire… Une cinquantaine d’employés de Baboo menacentr d’aller au conflit social si la direction ne prend pas en compte les raisons de leur colère. D’après une cinquantaine de navigants du Syndicat des services publics, les licenciements sont abusifs et va à l’encontre des règles de sécurité. «Quatre des cinq membres de notre bureau de safety and security ont été remerciés. Le cinquième a ensuite démissionné», relève un pilote dans la Tribune de Genève. Mais ce qui crée l’étonnement, c’est la façon de procéder dans les licenciements. Ce n’est ainsi pas la règle qui veut que ce soit le plus ancien pilote qui parte en dernier. D’autre part, des employés ayant déjà droit à la retraite, n’ont pas reçu de lettre de licenciement, un affront pour ceux qui en sont encore loin et qui ont été renvoyés. Si aucune ouverture de la part de la direction ne se faisait jour avant le 15 décembre, le conflit devrait probablement dégénérer en débrayages avec des perturbations à prévoir pour ses passagers. La compagnie née en 2003 et qui dessert 17 destinations depuis Genève connaît aujourd’hui des difficultés financières. Elle s’est engagée  en septembre à poursuivre un plan de restructuration avant de se faire racheter par Darwin Airline.