Ethiopian Airlines s’est insurgé contre un rapport des enquêteurs, relayé par des médias libanais, indiquant que la cause du crash du Boeing 737-800 à Beyrouth, serait due à la fatigue des pilotes. La compagnie éthiopienne réfute cette explication « infondée » comme la cause du crash qui a fait 90 morts (82 passagers et 8 membres d’équipage) le 25 janvier 2010. Car selon un reporter du Beyrouth Daily Star, les enquêteurs pencheraient pour cette explication, le pilote éthiopien ayant effectué 100 heures de vol en trop en janvier et qu’il était en outre inexpérimenté pour diriger un Boeing 737. Selon des sources anonymes citées par The Examiner, le capitaine Habtamu Benti Negasa aux commandes du Boeing 737-800 aurait rencontré des problèmes suite au décollage, peut-être un début d’incendie et aurait réclamé à la tour de contrôle à se poser d’urgence. Il aurait obtenu l’autorisation sauf que la priorité aurait été accordée à un avion d’Etihad Airlines provenant d’Abu Dhabi. Quelques heures après le crash de l’avion où se trouvait l’épouse de l’ambassadeur de France au Liban, des témoins ont déclaré avoir vu l’avion se déliter en plusieurs morceaux. "On a vu une énorme boule de feu tomber dans la mer", a raconté l’un d’entre eux. L’avion s’est abîmé en mer Méditerranée à une vingtaine de km de l’aéroport et à 5 km des côtes. Il faut aussi observer que le Bureau d’enquêtes et d’analyses (BEA) français, son équivalent américain NTSB (National transportation safety board) et la compagnie Boeing, chargés de participer à l’enquête, sont restés muets à ce jour sur les causes de l’accident.