Ryanair, mécontente de sa mise en examen pour infraction à la législation du travail français avait annoncé en octobre de l’année dernière son départ de sa de Marseille le 11 janvier 2011. Lundi 11 janvier, la seule base française de la low cost irlandaise ne sera plus.  « Ce qui va changer, c'est qu'il n'y aura plus d'avions Ryanair sur le tarmac de Marseille», lance-t-on à la direction de la communication de l'aéroport. Ce qui signifie qu’avec quatre Boeing 737 disparaissant du tarmac phocéen, certaines lignes vont disparaître, mais pas toutes. Les lignes en direction de Brest, Lille, Nantes, Beauvais-Paris et Tours vont disparaître. Tout comme celles étrangères vers Agadir, Marrakech, Nador et Tanger au Maroc, Palerme et Venise en Italie, et enfin Eindhoven en Hollande et Tenerife en Espagne. Ne resteront que les vols à destination de Bruxelles, Düsseldorf, Fez, Londres, Madrid, Malte, Porto, Rome, Séville et Valence. C’est-à-dire que le nombre de vols quotidiens depuis Marseille passera de 33 à 16. C’est un coup dur pour l’aéroport de Marseille dont le transport passager total annuel de 7,3 millions de passagers était dûment représenté par celui de Ryanair à raison de 1,4 millions de passagers. 30 000 passagers en moins sont attendus sur janvier. 50 000 à partir de février. Mais d’autres compagnies espèrent bien profiter de la place laissée vacante, comme Transavia qui reprendra à son compte en février 2011 la ligne Marseille Marrakech. 120 employés de Ryanair étaient employés sous contrat irlandais et non français, permettant à la low cost d’économiser sur les cotisations retraites, dont la part est de 25 % en France contre 5 % en Irlande. Suite à la mise en examen pour travail dissimulé. Michael O’Leary estimant quant à lui être en règle avec le droit européen avait décidé d’en finir avec cette base.