Au bord de la faillite près une année 2010 catastrophique, la compagnie chypriote grecque cherche par tous les moyens à faire des économies. Elle a donc demandé national de la société Hermes qui gère l’aéroport de Lanarka une réduction de sa redevance aéroportuaire. Avec une perte de près de 300 millions d’euros en 2010, Cyprus Airways doit au plus vite faire des économies et son actionnaire principal, l’Etat, cherche tous les moyens de réduire la facture. Dernière idée en date : demander à l’aéroport de Lanarka de réduire sa facture de 40%, soit 10 millions d’euros. Cyprus Airways paye environ 25 millions d’euros de charges par an soit environ 35% des recettes du gestionnaire de l’aéroport international, Hermes. En effet, la compagnie chypriote est le principale utilisateur de l'aérogare avec une trentaine de lignes partant de Lanarka (Amman, Amsterdam, Athènes, Bahrain, Beyrouth, Birmingham, Bruxelles, Le Caire, Damas, Dubai, Francfort, Heraklion, Jeddah, Kiev-Boryspil, Koweït, Londres-Heathrow, Londres-Stansted, Manama, Manchester, Milan-Malpensa, Moscou-Sheremetyevo, Paphos, Paris-Charles de Gaulle, Rhodes, Riyad, Rome-Fiumicino, Sofia, Tel Aviv, Thessalonique, Vienne, Zürich). Hermes a donc accepté de rencontrer le ministre des Finances mardi 15 février pour trouver le meilleur moyen de sauver le transporteur national. Par ailleurs, les syndicats ont accepté l’accord de redressement de 30 millions d’euros présenté par la direction de Cyprus Airways. Les salariés contribueront à hauteur de 12 millions d’euros à travers une réduction des salaires et la suppression de 140 emplois sur un total d'environ 1200.