La compagnie aérienne low cost Firefly a inauguré deux nouveaux hubs en Malaisie, moins de deux mois après avoir effectué ses premiers vols sous ses nouveaux atours. Compagnie aérienne régionale transformée en low cost en janvier dernier par sa maison mère, la compagnie nationale Malaysia Airlines, afin de contrer la suprématie d'AirAsia dans la région, Firefly poursuit à toute vitesse son expansion avec le lancement de deux nouveaux hubs, l'un à Senai, Johor Bahru (sud) et l'autre à Kota Kinabalu, Sabah sur l'île de Bornéo (est). Ce qui porte à cinq le nombre de ses bases, après Kuala Lumpur, Penang et Subang (Sélangor). De nouvelles routes vont évidemment faire leur apparition: au départ de Senai, où seront basés des Boeing 737, on parle de destinations indonésiennes comme Jakarta, Bandung ou Surabayu au troisième trimestre, mais aussi des liaisons vers Kuching en mai et Kota Kinabalu en juin. Tandis que depuis Kota Kinabalu sont déjà annoncés trois vols supplémentaires par jour vers la capitale malaisienne (Firefly en opère déjà quatre). Basée à Kuala Lumpur, Firefly veut acquérir une flotte de 30 Boeing 737-800 d'ici à cinq ans, le premier exemplaire ayant été livré en décembre 2010 et six autres étant attendus cette année. Son modèle économique est le même qu'AirAsia ou Ryanair: un modèle d'avion unique (le 737-800 alors qu'AirAsia vole en Airbus A320), des services payants et des prix d'appel très bas. Seule exception au modèle, elle continue d'opérer dix ATR72-500, dont 8 basés à Subang.