Le premier des deux avions gouvernementaux, envoyés par la France pour rapatrier ses ressortissants coincés au Japon après le tremblement de terre et le tsunami du vendredi 11 mars 2011, devait décoller jeudi matin de l'aéroport de Tokyo. Alors que la possibilité d'une contamination nucléaire générale ne cesse de grandir au Japon, la France a envoyé deux avions spéciaux, "en complément des capacités aériennes d'Air France", afin de rapatrier les Français désireux de fuir le pays. Selon l'ambassade à Tokyo, les bénéficiaires du "dispositif d'aide au retour" (on ne parle toujours pas officiellement de rapatriement) devaient se rassembler ce jeudi à 11h00 à l'aéroport Narita, dans le terminal 1 îlot D (comptoir d'Air France), afin de pouvoir monter à bord du premier vol. Le nombre de sièges disponibles ou de Français qui ont "signé" n'a pas été communiqué. Un deuxième vol devrait vraisemblablement décoller vendredi de l'aéroport d'Osaka, même si les modalités n'en sont pas encore fixées. L'ambassade souligne le besoin pour tous les passagers, enfants compris, d'être munis d'un passeport valide, et rappelle que les animaux ne sont pas acceptés. Il resterait encore 2000 Français dans la région de Tokyo, sur les 7000 qui s'y trouvent d'ordinaire.