Le nombre d'étrangers essayant de quitter le Japon, où plane la menace d'une catastrophe nucléaire après le tremblement de terre et le tsunami du 11 mars 2011, est en augmentation constante, poussant des compagnies aériennes asiatiques comme Cathay Pacific, Korean Air ou Air India à ajouter des vols et augmenter leurs capacités. La compagnie de Hong Kong Cathay Pacific, qui opère d'ordinaire cinq vols par jour vers Tokyo – Narita et deux vers Haneda, a organisé hier et aujourd'hui deux vols supplémentaires, ajoutant 730 sièges sur la route. Elle maintiendra l'opération les jours qui viennent si nécessaire, tout en continuant de proposer un "tarif spécial" de 738 dollars l'aller simple vers Hong Kong jusqu'au 27 mars. Ses équipages ne passent plus la nuit au Japon. Air China a commencé à opérer des avions plus gros vers le Japon, tandis que China Eastern lançait un vol supplémentaire vers Niigata (où 1500 Chinois seraient en attente de partir) et China Southern faisait de même entre Dalian et Nagoya. Du côté de la Corée du Sud, qui a demandé à ses ressortissants de quitter le Japon, la compagnie nationale Korean Air a déjà organisé neuf vols supplémentaires depuis mercredi, et remplacé les appareils de 180 passagers par d'autres pouvant en emporter 280. Le prix de ses allers simples vers Séoul a été divisé par deux. Asiana Airlines a également ajouté un vol supplémentaire à sa desserte quotidienne. Air India organise désormais tous les jours des vols spéciaux entre le Japon et l'Inde, qui installe également des appareils pour tester les niveaux de radiation des passagers, et devrait remplacer son Boeing 777 par un 747 plus gros. Kingfisher Airlines va elle organiser un vol charter entre Tokyo et Chennai pour rapatrier 185 employés d'une société informatique et leurs familles.