Les compagnies aériennes taïwanaises China Airlines et Eva Air ont vu des avions revenir du Japon en partie vides, malgré l'offre du gouvernement de payer le transport des Taïwanais vers les aéroports de Tokyo. L'évacuation des Taïwanais du Japon, où la menace d'une catastrophe nucléaire est venue s'ajouter aux dévastations causées par le tremblement de terre et le tsunami du 11 mars 2011, se fait sur la base du volontariat. Mais quand China Airlines et Eva Air ont envoyé des avions supplémentaires vendredi, la première n'a trouvé que 235 passagers sur 307 possibles, la seconde ne ramenant que 32 personnes sur 152 sièges disponibles. D'autres vols supplémentaires étaient tout de même prévus hier et aujourd'hui. Du coup le gouvernement de Taïwan estime que les ressortissants qui souhaitent partir devraient pouvoir trouver des places sur les vols commerciaux, et a décidé de financer les déplacements en taxi vers Tokyo depuis les régions du nord-est, les plus touchées et les plus proches de la centrale nucléaire de Fukushima. Même les taxis entre la capitale et les aéroports seront pris en charge. Taïwan sert également de zone de transit pour les évacuations d'Australiens et d'Américains, plus d'une centaine de ces derniers étant arrivés depuis vendredi, principalement des fonctionnaires et leurs familles.