Selon France info qui tire sa source d’une note des enquêteurs du BEA, le vol Rio-Paris d'Air France a bien subi un décrochage le 1er juin 2009 suite à la défaillance des sondes Pitot, mais les pilotes n’auraient pas pris la bonne décision quant à la procédure à suivre pour récupérer l’avion. France Info a dévoilé le scoop avant que le Bureau d’enquêtes et analyses (BEA) ne livre sa version des faits cet après-midi. Selon la radio qui aurait eu connaissance de notes du BEA, l’avion a bien subi un décrochage. Alors que « l’avion descendait à une vitesse vertigineuse (…) l’équipage a appliqué une procédure issue de sa formation, classique mais inadaptée et inefficace pour reprendre le contrôle de l'avion". Le commandant de bord absent au moment de cette première alerte revient, et un des pilotes aurait dit : « Je ne comprends rien ». Le pilote automatique s’est désactivé et les pilotes n’ont pas su la vitesse exacte de ce vol AF447. Ce qui paraît comme confirmé avant que le (BEA) ne donne son explication sur les circonstances du crash, c’est la défaillance des sondes Pitot. C’est en raison des versions partielles et contradictoires parues dans la presse que le BEA a décidé d’avancer les résultats de son analyse des boîtes noires à ce vendredi 27 mai, mais uniquement des éléments factuels et pas les causes a-t-il déjà annoncé, car il faudra attendre fin juin pour connaître l'explication complète sur le plus grave accident d'Air France avec 228 morts.