Devant faire face à d’importantes difficultés financières, la compagnie aérienne nationale slovène va mettre en place un plan de restructuration, comprenant une nouvelle aide de l’Etat, un plan de licenciement et certainement la suppression d’avions et de quatre lignes internationales jugées non rentables. Au mois d’octobre, à la fin de la saison estivale, la grille des destinations d’Adria Airways sera certainement amputée de quatre lignes au départ de sa base de Ljubljana : Istanbul (14 vols hebdomadaires), Londres – Gatwick (5 vols hebdomadaires), Paris (10 vols hebdomadaires) et Vienne (3 vols par semaine en partage de codes avec LOT Polish Airlines, son partenaire dans Star Alliance). La compagnie slovène est en effet confrontée à une forte concurrence sur ces routes, avec entre autres les vols réguliers opérés par la low cost easyJet entre la capitale slovène et Londres - Stansted et Paris – CDG, ou encore Air France et Turkish Airlines. D’après la presse slovène, la compagnie pourrait aussi se séparer d’une partie de sa flotte composée de 13 appareils (2 Airbus A319 et 11 Bombardier de la famille CRJ) et un plan de licenciement pourrait toucher les 450 salariés. Mais rien de précis pour l’instant. Le seul chiffre avancé est celui de l’aide que doit injecter l’Etat dans les caisses de son transport aérien : 50 millions d’euros. Mais cette aide sera loin de suffire. En effet, la compagnie de Star Alliance a accumulé depuis 10 ans près de 86 millions d’euros de dettes. Depuis le début de l’année, elle tente d’obtenir, sans résultat pour l’instant, des capitaux et des prêts auprès des banques internationales pour financer ses opérations.