Le syndicat de pilotes AIPA a demandé le départ du PDG de la compagnie aérienne Qantas Airways, mais ne décidera que mardi si une grève est nécessaire pour contrer le plan de restructuration annoncé la semaine dernière. Alan Joyce doit partir: c'est en résumé la demande faite au conseil d'administration de la compagnie nationale australienne par le syndicat Australian and International Pilot Union, suite à la "révolution" annoncée le 16 août 2011. Qantas Airways va en effet lancer deux nouvelles filiales, une low cost au Japon (Jetstar Japan, en cours de formation) et une compagnie internationale "premium" basée en dehors du pays, pour réduire les pertes enregistrées par son activité internationale. Avec au passage la perte de 1000 emplois. Le syndicat affirme que 16 000 passagers de Qantas Airways ont déjà signé une pétition de soutien, un appel étant diffusé sur tous les vols. Et il rencontrera demain des dirigeants de la compagnie, avant de décider quelle forme le mouvement social prendra. Les employés de la maintenance du transporteur de l'alliance Oneworld n'ont eux pas attendu si longtemps: ils entameront jeudi leurs arrêts de travail d'une heure par jour, en fin d'après-midi/début de soirée, sur les aéroports de Brisbane le lundi, Sydney le mardi (uniquement sur des vols domestiques), Adélaïde le mercredi, Sydney le jeudi (vols internationaux), et Melbourne le vendredi. Le mouvement est prévu pour durer jusqu'au 16 décembre. La concurrente Virgin Australia s'est déclarée de son côté prête à accueillir 200 des ingénieurs que Qantas "laissera partir".