Le commandant de bord d’un vol de Chatauqua Airlines s’est accidentellement enfermé mercredi dernier dans les toilettes d’un vol entre Ashville en Caroline du Nord et l’aéroport LaGuardia de New York, créant une peur panique d’un attentat semblable à ceux du 11 septembre 2001. 30 minutes avant d’arriver vers l’aéroport de LaGuardia, le commandant de bord d’un Embraer 145 de Chatauqua Airlines, une compagnie fiiliale de Republic Airways, avec 14 passagers, part se soulager dans les toilettes. L’unique hôtesse de l’air à bord rentre dans le cockpit, les règles de sécurité américaines exigeant qu’il y ait en permanence deux membres d’équipage dans le cockpit. Mais le commandant de bord ne revient pas et pour cause, puisqu’il est accidentellement bloqué dans les toilettes. Un des passagers qui s’aperçoit de la situation veut prévenir, en bon samaritain, de l’incident au travers de la porte du cockpit. Le co-pilote au contraire s’alarme de l’incident, refuse de lui ouvrir et alerte les contrôleurs par radio : « Le commandant de bord a disparu à l’arrière et j’ai une personne avec un fort accent étranger qui tente d’avoir accès au cockpit maintenant, Au sol, et je dois gérer cette situation », s’inquiète le pilote qui pense bien sûr un scénario identique à celui de l’attentat terroriste du 11 septembre 2011 qui avait vu s’encastrer deux avions dans les tours jumelles de New York.Cet enregistrement fera le tour des radios américaines et fera un buzz sur Internet. Après pareille annonce, c'est le branle bas de combat au sol. Le FBI est alerté et deux F16 s'apprêtent à décoller. Le contrôleur de l’air avertit le pilote qu’il faut qu’il envisage un atterrissage d’urgence, qu’il aura la priorité absolue sur tous les autres avions devant atterrir à LaGuardia. Le psychodrame dans le cockpit se termine quand le commandant de bord à grands coups de boutoir avec son corps, parvient à forcer la porte des toilettes et prévient les contrôleurs que tout est désormais sous contrôle et qu’il n’y a aucun danger. Et les F16 n'ont finalement pas eu le temps de décoller. La compagnie a commenté l’affaire en indiquant qu’à aucun moment, le vol n’a été en situation de danger.