Le 11 mars 2011, un tremblement de terre d’une amplitude exceptionnelle (magnitude ), suivi d’un tsunami, va dévaster le nord du Japon. Le risque de secousses secondaires et la peur d’un accident nucléaire vont très sérieusement dégrader le trafic aérien vers ce pays. Ce n’est pas le séisme même, le plus violent depuis 140 ans, voire de tous les temps au Japon, qui a été le plus terrible pour les Japonais, mais le tsunami dévastateur qui a suivi avec des images impressionnantes de l’aéroport de Sendai envahi par les flots. La peur de la catastrophe nucléaire avec plusieurs centrales nucléaires touchées, notamment celle de Fukushima au nord, vont durablement perturber le trafic depuis ou vers le Japon. Dans un premier temps, l’aéroport d’Osaka-Kansai va remplacer peu à peu ceux de Tokyo pour Lufthansa, Air France,… puis des bases pour les équipages sont transférées à Séoul voire Pékin pour SAS Scandinavian.  Peu à peu, les compagnies majors comme Singapore Airlines, China Airlines, Delta Air Lines, Garuda Indonesia,…, ou Air France en arrêtant vols directs ou d’y opérer son A380 pendant plusieurs mois, vont à leur tour diminuer la voilure, en raison de la demande insuffisante.  Quant au CETO qui regroupe les tour-opérateurs français, il annulera tous les voyages jusqu’au 30 avril inclus. Le trafic de ou vers le Japon représente 6 % du trafic international.