Après Airbus sur ses A380, c’est au tour de Boeing d’inspecter ses Boeing 787 après la découverte le 24 janvier dernier de défauts de fabrication industriels entre la structure même et la peau en composite de l’appareil, rapporte FlightGlobal. Les défauts de fabrication trouvés sur le fuselage de  certains appareils seraient liés à l’assemblage par des raidisseurs, un type de longeron, censés « raidir » ou « lisser » le revêtement à la structure même de l’appareil. Ils pourraient amener la peau supérieure à s’étioler par endroit, ce qu’ont révélé les premières inspections. Au moins trois appareils sont concernés selon FlightGlobal, celui d’All Nippon Airways, sur lequel le défaut a été repéré en premier, ainsi que sur deux appareils qui doivent être livrés à Qatar Airways. Boeing a refusé de communiquer sur le nombre d’avions concernés, mais certaines sources indiquent qu’il y aurait plus que ces trois appareils. Il n’y a pas de danger à court-terme pour la sécurité, a tout de même  confirmé le constructeur aéronautique américain, qui va inspecter les B787. « Des réparations, si elles s’avèrent nécessaires, seront mises en œuvre de la manière la plus efficace possible », a communiqué Boeing. Ces inspections rappellent celles que mène actuellement Airbus sur ses A380 après la découverte de microfissures. Quant au 787 Dreamliner, malgré un succès commercial indéniable avec 865 commandes, l’avion dernière génération, composé pour moitié de matériaux composite, accumule les déboires avec notamment trois ans et demi de retard dans sa mise en service.