Un vol de Continental Airlines (United) a rebroussé chemin après qu’un de ses passagers a allumé une cigarette et refusé de l’éteindre. Hier, un passager à bord d’un vol de Continental Airlines, allume une cigarette électronique après le décollage de son avion depuis l’aéroport de Portland dans l’Orégon (nord-ouest des Etats-Unis) et à destination de Houston au Texas dans le sud des Etats-Unis. Le personnel de cabine vient alors lui demander d’éteindre sa e-cigarette. Devant le refus du passager de coopérer, le pilote a décidé de revenir se poser sur son aéroport de départ. Le passager pas très coopératif, accompagné de son compagnon (sa compagne ?), a été débarqué pour être accueilli par les autorités, sans savoir encore si d’éventuelles charges vont être portées à son encontre. La cigarette électronique, qui ne brûle pas de tabac, n’est pourtant pas formellement interdite par les lois fédérales américaines, ni par la TSA, l’Administration américaine chargée de la sécurité de l’aviation civile. United  (Continental Airlines) a commenté l’affaire en indiquant que l’utilisation d’un tel matériel électronique, destiné à simuler l’action de fumer, était interdite à bord de ses vols. Il est à noter que semblable incident sur l’utilisation de la e-cigarette à bord des vols n’est pas nouveau aux Etats-Unis. En juillet 2011, un passager de Southwest Airlines depuis Los Angeles et à destination de Salt Lake City, à qui un personnel de cabine demandait d’éteindre sa e-cigarette, avait dans un mouvement de colère, jeté son sac de cacahouètes et de bretzels sur lui. Alors, faut-il l’interdire ou non ? Selon l’Oregonian Journal et USA Today, le Département des transports américain aurait déposé un projet de loi pour l’interdire en raison de particules nocives (proylène glycol, nicotine, acide citrique…) libérées par la e-cigarette, qui pourraient irriter les yeux et la gorge autres passagers. Une décision pourrait intervenir dès ce printemps 2012, ajoute l’Oregonian.