En Israël, le principal syndicat a réussi à reporter la signature d’une accord d’Open Sky avec l’Europe, en menaçant de faire grève s’il n’était pas consulté au préalable. L’ouverture du ciel israélien aux compagnies européennes a bien du mal à se mettre en place. Après l’opposition du PDG d’El Al au début du mois, le syndicat Histadrut a lui aussi mis son grain de sable dans cet accord en début de semaine. Estimant que la réduction des restrictions faites aux compagnies européennes peut mettre les transporteurs israéliens El Al, Arkia et Israir (qui emploient à elle trois 7000 personnes) en fâcheuse posture, le syndicat réclame d’être entendu avant toute signature. Dans le cas contraire, il menaçait d’organiser un mouvement de grève dans les deux semaines. Immédiatement, le ministre des Transports israéliens a annoncé que rien ne serait fait avant que l’impact de cette ouverture sur les compagnies israéliennes ne soit mieux évalué. Si pour le gouvernement, il permettrait de réduire le prix du billet avion des vols entre Israël et l’Union Européenne, il mènerait automatiquement à un « crash » de l’aviation israélienne, selon le directeur d’El Al. Pour rappel, plus de vingt compagnies européennes desservent déjà l’aéroport de Tel Aviv par des vols réguliers, saisonniers ou charter. Parmi elles, on peut citer Air France, Air Méditerranée, Alitalia, British Airways, Iberia, Lufthansa, Brussels Airlines, Cimber Sterling, Air Berlin, Cyprus Airways, Olympic Air, mais aussi les low cost easyJet, Germanwings et Smart Wings. Avant leurs faillites, Spanair et Malev reliaient aussi Israël.