La fusion entre  la compagnie brésilienne TAM Brazilian, membre de Star Alliance, et la chilienne LAN Airlines, membre de Oneworld, est aujourd’hui chose faite sous l'appellation LATAM. Pour ce faire, l’une des conditions des autorités de la concurrence des deux pays était qu’elles devraient se regrouper au sein d’une même alliance. Une autre était qu’elles ne pourraient pas l’être dans la même que Copa Airlines (Star Alliance) d’une part et qu’Avianca et TACA, des compagnies également d’Amérique latine, les deux dernières ayant aujourd’hui fusionnées. Or, ces deux là ont été officiellement intronisées il y a quelques jours comme futurs membres de Star Alliance. De fait, et même si Enrique Cueto, PDG de LATAM a dit qu’il n’annoncerait officiellement son choix que dans six mois, il ne fait guère plus de doute que TAM Brazilian devra quitter Star Alliance pour Oneworld, d’autant que LAN Chile, intégrée dans son alliance depuis belle lurette (12 ans) à la différence de son homologue brésilienne, a eu le temps d’y développer sa stratégie et ses relations. Du coup, Oneworld qui comprend Iberia, très présente en Amérique du Sud et American Airlines, compagnie américaine la plus présente au Brésil, premier marché dans cette contrée, devrait voir sa position renforcer, notamment sur un axe transatlantique, au grand bonheur de British Airways, qui en bénéficiera via le couple qu’il forme avec Iberia au sein d’IAG. En Europe, la grande perdante devrait donc être Lufthansa, membre fondateur de Star Alliance qui perdra une alliée de poids dans cette contrée si TAM Airlines quitte effectivement leur alliance.