Le constructeur Airbus a coupé la première feuille de métal destiné au futur A320neo lundi à son usine de Toulouse. La première pièce découpée le 9 juillet sur le site de Saint-Eloi servira à la fabrication du mât de nacelle, servant à fixer les réacteurs sous les ailes de l’A320neo. Largement semblable à celui utilisé aujourd’hui, le nouveau mât comprendra cependant une plus grande quantité de titane ainsi que certains développements architecturaux déjà vus sur l’A380. Il inclut également le concept « aft pylon fairing » spécifique aux réacteurs « new engine option » Pour Tom Williams, Executive Vice President Programmes du constructeur européen, « ces premiers copeaux du mât réacteur destiné à l’A320neo marquent la fin de la phase de conception et le lancement de la production de l’appareil qui se vend au rythme le plus rapide de tous les temps. Nous sommes aujourd’hui très heureux de lancer d’ores et déjà la production du monocouloir le plus éco-efficient du monde ». Selon le communiqué d’Airbus, le site de Saint-Eloi est spécialisé dans la conception, la fabrication, l’assemblage, l’équipement et les essais des mâts réacteurs, ainsi que dans la conception et la fabrication d’éléments de nacelle en titane, pour tous les appareils de la famille Airbus. Bénéficiant de la mise en œuvre du tout nouveau concept Lean de ‘moving line’ qui lui confère une plus grande efficience, l’usine de Saint-Eloi est également le premier centre européen en matière d’usinage et de transformation de métaux durs, y compris le titane. Rappelons que l’A320neo, dont la mise en service est prévue fin 2015, sera équipé de réacteurs de nouvelle génération et de ‘Sharklets’, dispositifs d’extrémité de voilure, deux innovations qui permettront de réduire jusqu’à 15 pour cent la consommation de carburant. La famille neo a enregistré plus de 1400 commandes depuis son lancement en 2010.