Le constructeur Airbus a pour la première fois branché le courant dans le cockpit de l’A350XWB, une étape de plus dans l’assemblage de son futur long-courrier. Deux semaines après l’arrivée de la section frontale du fuselage à la ligne d’assemblage final de Toulouse, le constructeur européen a mis sous tension le cockpit du MSN1. La manœuvre va permettre à Airbus de détecter très tôt d’éventuels problèmes, et de les résoudre au plus vite afin de protéger le calendrier de développement de l’A350-900 (315 passagers) – dont on sait que le premier vol vient d’être repoussé de trois mois, et la première livraison à mi-2014 après un problème de perçage des ailes. La mise sous tension du cockpit, un an avant le vol inaugural du biréacteur construit en partie en matériaux composites, se poursuivra pendant l’été par des tests sur le reste de la section frontale du fuselage, l’ensemble du fuselage devant être mis sous tension plus tard dans l’année. Toutes versions confondues, Airbus a enregistré 558 commandes à ce jour pour l’A350, réponse au 787 Dreamliner de son concurrent Boeing. La première livraison de la version 800 (270 passagers) est prévue mi-2016, et celle de la version 1000 (350 passagers) pour 2017.