La compagnie aérienne Air New Zealand semble ne plus avoir grand-chose à craindre de l’éruption volcanique survenue lundi, mais elle a dû clouer au sol ses 18 Beech 1900D après avoir décelé des microfissures à l’arrière de trois d’entre eux. Le volcan Tongariro n’a pas connu de nouvelle éruption depuis lundi, mais de la vapeur continuait de s’échapper ce 8 août 2012 de trois nouveaux évents causés par l’explosion de lundi sur la face nord du volcan – dont l’un de la taille d’une maison, selon un vulcanologue cité par Radio New Zealand. Si l’alerte officielle a été levée hier, une nouvelle secousse sismique pousse les scientifiques à la prudence, une éruption sans préavis du volcan endormi depuis plus d’un siècle restant toujours possible. Les lignes intérieures d’Air New Zealand affectées hier par le nuage de cendres auraient dû être rétablies, mais la compagnie nationale a fait face à un nouveau problème : lors de la maintenance de routine de trois Beech 1900D opérés par sa filiale Eagle Airways, des microfissures ont été décelées près de la gouverne de direction. Toutes les liaisons opérées par les appareils de ce type ont été immédiatement annulées, au moins 900 passagers dans vingt aéroports étant touchés. Mercredi matin, 90 vols intérieurs étaient annulés et au moins un millier de voyageurs devaient s’attendre à des perturbations, même si quatre appareils ont été remis en service après inspection. A Auckland par exemple, 14 départs étaient supprimés, six à Wellington et trois à Christchurch. Eagle Airways opère 18 Beech 1900D de 19 places, d’un âge moyen de 10,5 ans, le premier ayant rejoint sa flotte en 2001.