La Federal Aviation Administration (FAA) a indiqué lundi qu’elle allait étudier l’usage en vol par les passagers de tablettes et autres appareils électroniques. L’usage du téléphone portable restera en revanche proscrit puisqu’il ne rentre pas dans cette étude. En mars dernier, la FAA avait suscité l’espoir pour tous les Geeks accros à leurs iPads et autres gadgets électroniques en révélant qu’elle pourrait assouplir les règles interdisant l’usage d’appareils électroniques à bord des vols. Ce lundi, elle annonce qu’elle lance une étude, impliquant les différents acteurs du marché, avec de possibles recommandations d’ici mars 2013. Si les tablettes et autres Smarthphones sont monnaie courante à l’intérieur de la cabine passager, les contrôles de sûreté ne les proscrivant pas à bord, les passagers ont obligation de l’éteindre pour des motifs de sécurité, notamment en phase de décollage ou d’atterrissage, car les signaux émis par ces appareils peuvent venir en conflit avec l’électronique de l’avion. Pour être encore plus précis et exact, la FAA ne les interdit pas, mais demande à chaque compagnie aérienne  de tolérer seulement les dispositifs électroniques qui ont été testés à bord et dont il est prouvé que les ondes émises n’interfèrent pas avec l’électronique de bord. Mais avec des milliers de variantes existantes ou entrant chaque jour sur le marché, les compagnies préfèrent se simplifier la vie en le proscrivant tous simplement lors des phases de décollage et d’atterrissage. La FAA formera cet automne un groupe de travail composé d’experts en téléphonie mobile, de constructeurs aéronautiques, de pilotes et de PNC (qui pour certains utilisent déjà des tablettes électroniques à bord), ainsi que d’associations de passagers. Il devra rendre un rapport six mois plus tard avant que la FAA, qui prendra aussi avis auprès du public, ne donne ses recommandations, sur l’usage étendu on non, d’appareils électroniques à bord des vols. L’usage des téléphones portables ne sera pas pris en compte dans l’étude, souligne la FAA. L’impact des appareils électroniques est difficile à estimer. L’année dernière, la FAA a relevé 75 cas d’interférence, les appareils électroniques embraqués par des passagers y étaient suspectés comme responsables sans que l’on puisse le certifier à 100 %, car ces incidents ne sont pas reproductibles. Rappelons aussi qu’un passager de la compagnie américaine Delta Air Lines a été mis sous une période probatoire de deux ans par l'administration fédérale américaine de l'Aviation (FAA) pour avoir filmé en avril dernier lors du décollage, un choc aviaire, ce qui est contraire au règlement. Pour l’auteur qui s'était fait identifié en mettant sa vidéo sur Youtube, cette décision était « absolument ridicule », au vu des innombrables appareils en circulation à bord tous les jours. S’ils étaient réellement dangereux à la sécurité des vols, disait-il, ils devraient alors être confisqués lors du check-in.