La compagnie low cost SpiceJet a entamé des discussions préliminaires avec plusieurs compagnies du Golfe, concernant une entrée dans son capital. Alors que le gouvernement  indien étudie aujourd’hui une mesure autorisant les compagnies étrangères à rentrer dans le capital des compagnies du pays, un investissement cependant limité à 49 %, les langues se délient en Inde. Ainsi, un porte-parole de la low cost indienne SpiceJet a avoué que des « discussions très préliminaires » avaient débuté avec plusieurs compagnies du Golfe. Aucun nom n’a été avancé par celui-ci, mais on pense bien sûr à Etihad Airways qui possède déjà des actions dans Air Berlin, Air Seychelles, Aer Lingus ou Virgin Australia, à Qatar Airways, voire Emirates. Une information du site Arabian Business affirme d’ailleurs que Qatar Airways aurait bien eu des pourparlers avec SpiceJet. Aucune décision ne sera de toutes façons prise, avant de connaître la résolution du gouvernement à ce sujet. Le cours de SpiceJet a  bondi depuis deux jours avec cette annonce du gouvernement, ce dernier étant d'ailleurs vertement critiqué pour son inertie économique, depuis la réélection du Premier ministre Manmohan Singh. SpiceJet, troisième au palmarès des transporteurs indiens derrière Jet Airways et IndiGo, une autre low cost, possède un réseau de 41 destinations en Asie du Sud ou au Moyen-Orient avec bientôt une liaison quotidienne entre Delhi et Riyadh en Arabie Saoudite en octobre. Elle transporte environ un million de passagers par mois aujourd’hui, grâce à une flotte de 47 avions (29 B737-800, 6 B737-900ER et 12 Bombardier 8 Q400) plus 23 en commande (dont 20 B737-800).