La toute jeune compagnie aérienne low cost AirAsia Japan a confirmé le lancement fin octobre de sa première route internationale, qui reliera Tokyo à Séoul, suivie par une deuxième vers Pusan un mois plus tard. A partir du 28 octobre 2012, la filiale dédiée au vol pas cher d’AirAsia et All Nippon Airways (ANA) opèrera un vol quotidien entre les aéroports de Tokyo – Narita et Séoul – Incheon, à bord d’Airbus A320 de 180 places. Les vols décolleront à 14h15 pour arriver à 17h00, et repartiront de Corée du Sud à 17h45 pour se poser à 20h00 dans la capitale japonaise. Sa maison-mère ANA, Japan Airlines, Asiana Airlines et Korean Air (Narita et Haneda dans les deux cas, Korean détenant 35% de parts de marché sur la route et Asiana 29%) sont déjà présentes sur cet axe, ainsi que Delta Air Lines, United Airlines et la low cost sud-coréenne Eastar Jet. A compter du 28 novembre 2012, AirAsia Japan lancera une liaison quotidienne entre Narita et Pusan (Busan), avec des départs à 8h05 (arrivée 10h35) et des retours à 11h05 (arrivée 13h05). La concurrence vient cette fois de la compagnie régionale locale Air Busan, de Japan Airlines et de Korean Air. Depuis les premiers vols d’AirAsia Japan le 1er août dernier, la low cost a lancé des routes entre Tokyo et Fukuoka, Sapporo et Okinawa. Elle est la cinquième filiale de la malaisienne AirAsia, après celles basées en Thaïlande, aux Philippines et en Indonésie, plus AirAsia X dédiée aux vols long-courriers. Sa flotte initiale de deux A320 sera porté à quatre appareils d’ici la fin de l’année, et à trente en 2016. AirAsia Japan est aussi la troisième low cost à voir le jour au Japon en 2012, après Peach (déjà filiale d’All Nippon Airways) et Jetstar Japan (filiale de Jetstar Airways et Japan Airlines). Elle fait d’ailleurs face à la concurrence directe de Jetstar Japan sur ses trois premières routes, sa « cousine » Peach proposant Sapporo et Fukuoka au départ d’Osaka. Selon CAPA, les low cost japonaises devraient représenter 19% du marché domestique fin octobre (dont près de la moitié pour la seule Skymark), le site estimant même que cette part pourrait grimper à 50% à la fin de la décennie.