La compagnie aérienne Air France a annulé lundi tous ses vols depuis et à destination de New York, Washington et Boston en raison de l’approche du cyclone Sandy, ses consœurs américaines supprimant de leur côté plus de 6200 vols pour cette seule journée. Surnommé Frankenstorm par la presse locale, Sandy sème le chaos dans les aéroports américains depuis hier. Son arrivée prévue dans la soirée du 29 octobre 2012 sur la côte nord-est des Etats-Unis a conduit Air France à supprimer tous ses vols aujourd’hui entre Paris – CDG et Washington – Dulles, New York – JFK et Boston – Logan. Les mesures commerciales habituelles sont mises en place : pour les passagers ayant un billet pour un voyage vers ou depuis ces trois destinations entre le 28 et le 31 octobre, la compagnie propose un report sans frais du voyage jusqu’au dimanche 4 novembre, que le vol prévu soit maintenu, annulé ou retardé de plus de cinq heures. Pour les passagers renonçant à voyager, le billet sera remboursé à l’exception des frais de service. British Airways, Lufthansa, Swiss, SAS Scandinavian ont également supprimé des liaisons vers et depuis les Etats-Unis, tout comme Air Canada ou WestJet. Sur l’autre rive de l’océan Atlantique, l’arrivée de Sandy a déclenché plus de 6200 annulation de vols, selon le dernier décompte de Flightaware : 780 pour United Airlines, 592 pour Delta Air Lines, 567 pour US Airways (qui prévoit 2000 annulations au total à cause du cyclone), 559 pour la low cost JetBlue, ou 393 pour American Airlines (1400 prévues au total entre dimanche et mercredi) et 172 pour Southwest. Les aéroports les plus touchés sont Philadelphie, Newark, LaGuardia, JFK, Washington – Reagan et Boston. Toutes les compagnies aériennes proposent des modifications de réservation sans frais pour les vols vers et depuis une quarantaine d’aéroports de la Côte Est. Les météorologues américains redoutent que la rencontre entre le cyclone et un front froid venu du Canada donne naissance à une tempête sans précédent, pire qu’Irène en août 2011. Sandy a déjà causé la mort d’au moins 65 personnes dans les Caraïbes.