La compagnie aérienne Arkia Airlines a reçu l’accord des autorités israéliennes pour mettre en place une nouvelle liaison entre Tel Aviv et Erevan, mais n’a toujours pas annoncé son lancement. La permission donnée début novembre 2012 à la seconde compagnie israélienne derrière El Al est basée sur l’accord bilatéral signé en 2007 par Israël et l’Arménie, mais jusque là seule la compagnie nationale arménienne Armavia a opéré des vols vers l’aéroport Ben Gurion. Le ministre des transports israélien Yisrael Katz a souligné que l’autorisation avait été accordée « dans le cadre de la libéralisation du ciel israélien », une ouverture du ciel signée par exemple avec l’Union Européenne en août dernier pour une mise en place progressive à partir de mars 2013, mais toujours pas ratifiée. Arkia Airlines propose aujourd’hui dix destinations au départ de Tel Aviv : Paris - CDG, Amsterdam, Barcelone, Berlin, Budapest, Larnaca, Munich, Rome et Venise, plus Eilat sur la Mer Rouge. Elle opère une flotte de cinq ATR 72-500, deux Boeing 737-300 et un Embraer E195 (deux autres attendus), et a commandé deux 787 Dreamliner et quatre A321neo. Mais la compagnie fait face à de grosses difficultés, financières et internes. Pas de chiffre officiel sur les pertes (la direction cherchait 10 millions de dollars en juillet dernier), mais les employés qui détiennent 30% du capital du transporteur cherchent à obtenir le départ du PDG Gadi Tepper et des autres actionnaires, la famille Nakash (70% du capital). Et ils refusent à l’avance un plan de restructuration, qui prévoirait le départ de 80 employés, des baisses de salaires et la revente de deux avions.