La compagnie aérienne charter Hello a définitivement cessé ses activités lundi, n’ayant pas réussi à trouver les capitaux nécessaires à la reprise de ses activités. Ayant suspendu ses opérations dans les aéroports de Bâle – Mulhouse et Zurich depuis le 20 octobre 2012, la compagnie suisse a demandé hier à la justice l’ouverture d’une procédure de faillite, qui mènera à la perte de 155 emplois. Hello explique sur la page d’accueil de son site avoir cherché ces dernières semaines « de manière intensive des solutions permettant d’assurer un fonctionnement continu à long terme », sans résultat malgré l’intérêt suscité auprès de plusieurs repreneurs potentiels. Elle précise que les employés ont jusque là touché leur salaire, et que tout sera fait pour qu’il en soit de même jusqu’à fin janvier 2013 – certains ayant déjà retrouvé un emploi. Lors de l’arrêt de ses opérations il y a un mois, Hello avait mis en cause le non-paiement de deux clients français, une fraude de son directeur financier, la baisse de l’activité touristique avec une concurrence « de plus en plus féroce », le prix du carburant, et le cours élevé du franc suisse qui avait entrainé la perte d’un contrat avec TUI Allemagne. La compagnie ne précise pas ce qu’il adviendra de ses quatre Airbus A320. Fondée en 2004, Hello opérait des vols depuis Bâle – Mulhouse, Genève et Zurich vers le pourtour méditerranéen. Sa faillite suit celles annoncées depuis le début de l’année en Europe par Spanair (Espagne), Central Connect Airlines (République tchèque), Malev (Hongrie), Cimber Sterling (Danemark), Skyways (Suède), City Airlines (Suède), Air Finland (Finlande) et OLT Express (Pologne), et plus récemment WindJet (Italie) et Islas Airways (Espagne).