Aéroports de Paris (ADP) a proposé aux différentes compagnies aériennes une augmentation des redevances aéroportuaires de 3 % l’année prochaine, un montant qui a reçu l’approbation d’Air France, mais pas des associations professionnelles. A peine élu nouveau PDG d’Aéroports de Paris (le 28 novembre 2012), Augustin de Romanet, doit s’attaquer à la négociation sur le montant de la hausse de la redevance d’aéroports à Paris Charles de Gaulle et Orly, un sujet qui fait souvent l’objet de frictions parfois vives entre les différentes parties. Au nom des améliorations des infrastructures mises à disposition des compagnies, ADP cherche à l’élever au plus près du plafond permis par le contrat de régulation économique  2011-2015 signé entre l’Etat et ADP, soit + 1,38 % au-dessus du taux d’inflation estimé, tandis que les compagnies aériennes, aujourd’hui confrontées à la crise du secteur aérien, veulent au contraire l’abaisser à un seuil minimum, afin de préserver la rentabilité de leur activité. Le gel espéré par les compagnies aériennes n’aura donc pas lieu. La hausse de la redevance devrait être de l’ordre de 3 % en 2013, affirme La Tribune (soit moins que le plafond sur une base d’inflation de 2 %) selon la proposition d’ADP, acceptée finalement par Air France, qui a bénéficié cette année de la remise du nouveau satellite S4. En revanche, les autres associations qui représentent les compagnies françaises (Fnam, Scara), mais aussi le Board Airlines Representatives (BAR), qui regroupe les transporteurs étrangers opérant dans l'Hexagone, ont voté contre. Le chiffre devra bien sûr être confirmé.