Air Berlin a annoncé mardi la suppression de 900 postes, soit 10 % de ses effectifs alors que sa flotte sera réduite à 142 avions. Air Berlin veut économiser 400 millions d’euros supplémentaires d’ici 2014, grâce à un plan d’économies Turbine 2013 qui sera essentiellement basé sur la diminution de ses effectifs, confirmant des bruits qui indiquaient il y a deux mois qu’elle s’apprêtait à se séparer de 10 % de ses 9 300 employés. Ce plan prévoit notamment des licenciements secs. Dans un même temps, la flotte d’Air Berlin va se réduire, passant de 158 en septembre 2012 à 142 appareils pour se concentrer uniquement sur les routes les plus profitables, avec par exemple davantage de vols vers Majorque. Elle devrait aussi développer des routes long-courrier depuis Berlin et Düsseldorf. Les aéroports de Vienne, Hambourg, Munich, Zurich et Stuttgart resteront ses bases principales. La seconde compagnie allemande qui n’a pas connu de bénéfices depuis 2007 et qui ne prévoit pas d'être rentable avant fin 2013, a déjà opéré des coupes dans son réseau. Mais les économies sont encore considérées comme insuffisantes, provoquant le départ de son PDG par intérim Hartmut Mehdorn la semaine dernière, aussitôt remplacé par Wolfgang Prock-Schauer, ancien responsable de la stratégie. Enfin, la seconde compagnie d’Allemagne, possédée à hauteur de 30 % par Etihad Airways, est contrariée dans ses ambitions par le report sans cesse repoussé de l’aéroport de Berlin-Brandebourg (pas avant 2015 désormais). Elle a porté plainte pour tenter de se dédommager des pertes dues aux différents reports.