Le crash d’un Bombardier CRJ-200 de la compagnie aérienne SCAT Airlines près de l’aéroport d’Almaty hier aurait finalement fait 21 morts. Selon un officiel des services d’urgence, cinq membres d’équipage et 16 passagers dont un enfant auraient trouvé la mort quand l’appareil de la compagnie privée locale s’est écrasé le 29 janvier 2013 à environ cinq kilomètres d’Almaty, après un vol en provenance de Kökchetaou. Le bilan de l’accident donné initialement par SCAT Airlines parlait de 15 passagers tués (20 morts au total), tandis que d’autres responsables gouvernementaux mentionnaient 22 morts. Le scénario de l’accident n’est pour l’instant pas remis en question : après une première tentative d’atterrissage par épais brouillard, l’équipage a fait un second essai mais s’est écrasé près d’un village à cinq kilomètres de l’aéroport. La télévision locale a montré les débris de l’appareil éparpillés dans un champ couvert de neige. SCAT Airlines a refusé tout commentaire jusqu’à ce que l’analyse des boîtes noires soit terminée. Selon l’agence russe Interfax, le trafic n’a pas été interrompu à l’aéroport d’Almaty après l’accident, certain savions « survolant le site du crash ». Le Kazakhstan avait déjà été frappé en décembre 2012 par un autre crash aérien, un Antonov transportant une partie de l’état-major des gardes frontières s’étant écrasé le soir de Noël en plein blizzard dans le sud du pays, tuant les 27 personnes à bord. Fondée en 1997 et basée à Chymkent, SCAT Airlines (Special Cargo Air Transport) opère une flotte de dix appareils (trois CRJ-200 et sept Boeing 737 d’ancienne génération), sur un réseau comptant une quinzaine de destinations au Kazakhstan, une dizaine en Russie plus les capitales d’Ukraine, Ouzbékistan, Azerbaïdjan, Arménie, Géorgie, plus Istanbul et Antalya en Turquie.