Le Bureau national de sécurité des transports (NTSB) américain a affirmé vendredi faire des progrès rapides dans l’enquête. Au moins un enquêteur du NTSB se rendra en France dès dimanche ou lundi  chez l’un des sous-traitants de la batterie, à savoir Thalès. « Nos enquêteurs avancent rapidement et nous faisons des progrès », a déclaré vendredi Kelly Nantel, porte-parole du NTSB. Pourtant, les examens poussés sur la batterie ne semblent pas avoir donner d’explication claire sur l’origine des départs d’incendie par deux fois sur un Dreamliner 787, entraînant l’immobilisation de la flotte mondiale des 787 en service (50 appareils). L’enquête se dirige aujourd’hui vers un  « sous-traitant (qui) assemble des câbles électriques de l'avion à la batterie ». Il s’agit du Français Thalès qui fabrique les systèmes connexes à la batterie, permettant de transférer l’énergie de la batterie japonaise GS Yuasa au lithium-ion au système électrique de l’avion. Pour autant, ce n’est pas lui qui a la charge de l’intégrer dans l’avion, puisque comme pour le Japonais GS Yuasa, le tout est envoyé directement à Seattle pour que Boeing se charge de les intégrer. Thalès assure que son système de conversion a été certifié selon des process « très robustes ». « Thalès travaille en étroite collaboration avec Boeing, en coordination avec les autorités chargées de l’enquête afin de comprendre les événements et résoudre ce problème de batteries ». Thalès est loin d’être l’un des seuls seul sous-traitants impliqués dans l’infrastructure électrique poussé à l’extrême des 787 (quatre fois plus qu’un simple 777), pouvant générer 1,45 mégawatts de puissance, soit de quoi alimenter 600 maisons. Citons outre GS Yuasa  pour la batterie, Securityplane Technologies of Tucson ou encore Kanto Aircraft, et encore Nabtesco, ECE Zodiac, United Technologies…