Le gouvernement a annoncé le renforcement du plan Vigipirate dans les aéroports français, avec des contrôles renforcés sur l’identité des passagers quelque soit leur destination. Le degré de vigilance de Vigipirate reste au rouge en raison de la situation internationale, mais depuis le 9 février 2013 les compagnies aériennes sont « dans l’obligation de vérifier la concordance du nom du passager entre sa carte d’embarquement et sa pièce d’identité sur tous les vols internationaux à destination de pays situés en dehors de l’espace Schengen. Cette mesure s’applique aussi, de façon aléatoire, sur une certaine proportion des vols domestiques ou intra-Schengen ». Cette obligation est en vigueur pour une durée de trois mois, et sera « éventuellement reconduite après évaluation de son impact et en fonction de l’évolution de la situation internationale ». Il est donc rappelé aux passagers aériens de se munir systématiquement d’une pièce d’identité officielle, en cours de validité et portant une photographie (carte nationale d’identité, passeport, carte de séjour, permis de conduire, etc.). Cette pièce d’identité au nom du passager est présentée avant embarquement, sur demande du personnel de la compagnie aérienne chargé de contrôler les accès des passagers à l’aéronef. A défaut, le passager peut se voir opposer un refus d’embarquement. Par ailleurs, l’obligation faite au passager de présenter un document d’identité au moment de la remise d’un bagage de soute à la compagnie aérienne reste inchangée. Cette mesure est également valable pour « tous les transports publics, la sécurité des bâtiments recevant du public ou la sécurité des rassemblements de personnes ».