La compagnie aérienne low cost easyJet n’aurait pas encore obtenu toutes les autorisations russes pour lancer ses nouvelles liaisons entre Londres ou Manchester et Moscou le mois prochain, alors que les billets sont déjà en vente. Selon les médias russes du 20 février 2013, la spécialiste britannique du vol pas cher ne peut pas encore atterrir sur l’aéroport de la capitale russe, ses tarifs étant apparemment trop bas pour les compagnies russes Aeroflot et Transaero. Le Moscow Times explique que la concurrence jugée trop forte pourrait bloquer l’autorisation finale des deux routes d’easyJet, qui n’aurait en outre pas présenté « la documentation nécessaire sur sa politique tarifaire aux autorités de l’aviation civile ». Un porte-parole d’easyJet a régi hier, expliquant avoir eu « une très bonne réunion » avec les autorités russes la semaine dernière, et niant toute remise en cause de l’inauguration des deux liaisons vers Moscou. Comme pour tout lancement de route vers un nouveau pays, « il y a de nombreuses autorisations et accords à atteindre avec des organisations allant des aéroports aux autorités de l’aviation civile en passant par le personnel au sol ou les agences de voyage », précise la low cost qui ajoute avoir « bien avancé dans ce processus » et avoir « obtenu les permis de l’agence fédérale du transport aérien et signé un accord commercial avec Transaero ». EasyJet vend depuis le 16 janvier des billets sur la route reliant Londres – Gatwick à Moscou – Domodedovo, censée être desservie au quotidien à partir du 18 mars (départ 7h00, retour 14h30), puis deux fois par jour dès la mi-avril (départ 14h10, retour 21h40). Elle inaugurera d’autre part un Manchester – Moscou le 28 mars, avec quatre rotations hebdomadaires. Rappelons que l’accord aérien bilatéral entre la Grande Bretagne et la Russie n’autorise que quatre compagnies aériennes entre les deux pays : Aeroflot et Transaero d’une part, et British Airways et easyJet de l’autre, cette dernière ayant « remporté » les créneaux de vols abandonnés à Londres par BMI lors de son rachat par IAG.