Airbus a diffusé des photos de l’assemblage du troisième A350 XWB, entamé le 19 février 2013 dans ses usines de Toulouse. Le MSN 3, qui sera utilisé pour des essais en vol à moyenne et haute altitude, des tests par temps froid ou très chaud, et des vols de longue durée, a vu les trois parties de son fuselage réunies au Poste 50 de la ligne d’assemblage finale. Un total de six A350-900 doivent participer à la campagne de certification du biréacteur fabriqué en partie en matériaux composites, dont le vol inaugural est prévu en juin lors du Salon du Bourget, après un roll-out en avril. Une date indicative qu’Airbus ne respectera pas au détriment de la sécurité, a répété le constructeur à plusieurs reprises. Deux autres A350 sont déjà dans les usines de Toulouse, MSN 5000 qui servira uniquement aux essais statiques, et MSN 1 qui sera le premier à décoller. Ce dernier a d’ailleurs reçu ses winglets en bout d’aile, les réacteurs Trent XWB désormais certifiés devant être installés prochainement. Rappelons qu’Airbus a mis en place son Plan B pour l’A350, remplaçant sur les apapreils de production les batteries au lithium-ion par d’autres au nickel-cadmium, plus lourdes de 60 kilos mais plus fiables. Une décision qui fait suite aux incidents rencontrés par Boeing sur les 787 Dreamliner, dont les 50 exemplaires en service sont cloués au sol depuis la mi-janvier). John Leahy, COO et vendeur en chef d’Airbus, a d’autre part indiqué à Business Week qu’il étudiait la question d’une nouvelle ligne d’assemblage pour l’A350, afin de répondre à une hausse de la demande pour la version -1000 qui doit entrer en service en 2017 et dont le constructeur espère vendre 70 à 80 exemplaires par an, surtout en Asie (l’A350-800 est prévu pour 2016). Une décision pourrait être prise cette année, mais M. Leahy n’a pas précisé où cette FAL pourrait voir le jour. air-journal_A350 MSN3 assemblage usine air-journal_Airbus A350 winglet