L’autorité fédérale de l’aviation américaine FAA a catégoriquement nié les informations publiées hier aux Etats-Unis, selon lesquelles elle pourrait autoriser Boeing à tester dès la semaine prochaine une solution provisoire au problème des batteries au lithium-ion de ses 787 Dreamliner. « Complètement faux » : la réponse de la FAA le 26 février 2013 a été catégorique, elle n’est pas sur le point d’autoriser de nouveaux vols de tests qui permettraient au constructeur américain de mettre à l’épreuve sa solution, Boeing se refusant à tout commentaire. Cette dernière n’a d’ailleurs toujours pas été officiellement détaillée, les medias convergeant vers l’idée d’une séparation des cellules à l’intérieur des batteries pour éviter tout thermal runaway en cas de surchauffe. Les 50 Dreamliner en service sont immobilisés au sol depuis le 16 janvier 2013, suite à un incendie de batterie sur un appareil de la compagnie aérienne Japan Airlines à l’aéroport de Boston et à une surchauffe en vol sur un 787 d’All Nippon Airways. La FAA a depuis autorisé Boeing à effectuer deux vols de test afin de surveiller les paramètres des batteries en vol, mais la source des incidents n’a toujours pas été établie. Boeing doit d’ailleurs se rendre à Tokyo pour présenter aux autorités la solution temporaire fournie à la FAA, a confirmé hier le ministère des transports japonais. Rappelons que la batterie fautive est produite par le fabricant local GS Yuasa. Dans la série des démentis, on retiendra LAN Airlines au Chili après les spéculations d’un journal local sur une reprise des vols de ses trois Dreamliner le 29 juin prochain entre Santiago, Lima et Los Angeles. Aucune décision ne sera prise avant un feu vert des autorités de régulation, a-t-elle affirmé.