La compagnie aérienne roumaine Tarom va supprimer 10 % de ses effectifs cette année, a-t-elle déclaré jeudi dernier. Les 2 000 postes supprimés d’ici la fin de l’année 2013 se feront par un plan de départs volontaires, a assuré Tarom. Ce plan d’économies estimé à 21 millions d’euros devra lui permettre de diminuer les pertes ré-estimées pour le coup cette année 2013 à 32,40 millions d’euros, puis à 4 millions d’euros en 2014, mais surtout lui faire renouer avec les bénéfices d’ici 2015 (20 millions en 2015 et près de 40 en 2016). Les faibles taux de remplissage de la compagnie roumaine (autour des 64-65 %) devront  être améliorés autour des 75 % d’ici 2016 avec 2,6 millions de passagers annuels en 2016, contre 2,3 millions aujourd’hui, grâce à « une nouvelle stratégie marketing, et dans un même temps un nouveau programme de vols », a indiqué le PDG Christian Heinzmann. Les slots seront ainsi renégociés sur les routes les plus profitables, et son PDG souhaite uniformiser sa « flotte internationale avec un seul type d’avions », sans qu’elle ait précisé lequel de la famille A320 ou de celle des B737, ce qui réduirait les coûts de maintenance. Tarom, dont la flotte est aujourd’hui composée de quatre A318, de neuf B737 et de neuf ATR conserverait cependant les avions turbopropulsés. La compagnie membre de SkyTeam, qui dessert depuis sa capitale Paris – CDG, et Nice à partir du 30 mai, possède des accords de partage de code avec Aeroflot, Air France, Air Moldova, Alitalia, Austrian Airlines, Brussels Airlines, Bulgaria Air, Cyprus Airways, Czech Airlines, Jat Airways, LOT Polish Airlines, KLM, Middle East Airlines, Olympic Air et Royal Jordanian.