Le Parlement européen a adopté mardi des propositions visant à ouvrir à davantage de concurrence les services d'assistance au sol dans les principaux aéroports de l'Union européenne (UE), en augmentant le nombre minimum de fournisseurs de services. Selon ces propositions adoptées, un minimum de trois opérateurs d'assistance au sol, contre deux à l'heure actuelle, devraient fournir des services de soutien aux compagnies aériennes dans les aéroports comptant plus de 15 millions de passagers et/ou 200 000 tonnes de fret par an. Il y aura également une séparation stricte des comptes pour les aéroports qui fournissent leurs propres services d'assistance. 21 aéroports dans l'UE gèrent plus de 15 millions de passagers par an, parmi lesquels Paris Charles de Gaulle, Paris Orly et Bruxelles. "Le Parlement a introduit des normes de qualité de services minimum. Celles-ci devront être respectées par les entreprises d'assistance au sol qui opèrent dans les aéroports européens ... Ces normes comprendront un temps d'attente maximal pour l'enregistrement des bagages, un temps maximal entre l'arrivée du premier et du dernier bagage ainsi qu'un stock minimal obligatoire de produits de dégivrage", précise un communiqué de presse du parlement européen. Pour la protection des salariés des aéroports, les députés européens ont ajouté certaines dispositions sociales qui devraient également s'appliquer aux sous-traitants. En cas de changement de fournisseur de services, les États membres devront garantir le transfert du personnel d'assistance vers le nouveau fournisseur ainsi que le respect des accords collectifs.