"Sur Emirates on entend tout et n’importe quoi", prévient le site PNC-Contact. C'est pourquoi le site fait le point, en recoupant des infos et des témoignages de stewards et hôtesses travaillant  "depuis plus ou moins longtemps" chez la compagnie émiratie de Dubaï. Premier bon point, le logement (loyer, eau, électricité…) ne coûte rien, en plus "c’est généralement plutôt « grand luxe » avec des appartements bien placés en centre-ville". Les PNC sont logés dans des appartements en colocation mais chacun dispose de sa propre chambre et salle de bain. Il y a des appartements plus loin du centre-ville mais il est assez facile de changer d’appartement, il suffit d’être un peu patient si on n’a pas « le bon » dès le début. Le transport, lui-aussi, ne coûte rien ! Un bus passe toutes les 15 minutes devant les résidences où sont logés les hôtesses de l’air et stewards. Il peut être pris pour aller à l’aéroport mais également en civil pour aller voir un ami qui réside dans une autre partie de la ville. Au niveau médical, les soins sont pris en charge par les deux cliniques de la compagnie aérienne. Les rendez-vous sont "super rapides" (le lendemain en général) et un passage y est obligatoire en cas de maladie pour être couvert par le système en place. En contrepartie, Emirates sait tout sur la santé de ses PNC. "En cas de MST (maladie sexuellement transmissible) ou si une hôtesse de l’air tombe enceinte il vaut mieux qu’elle se débrouille seule, on est dans un pays musulman…", conseille PNC-Contact. Au niveau salaire, c’est en moyenne 2000 euros pour 80 à 90 heures de vol par mois, et en prime une somme donnée en escale par la compagnie pour couvrir les frais annexes, confirme PNC-Contact. mais pas de congés les six premiers mois. Il existe un système pour échanger les vols entre collègues qui est simple à utiliser et permet de gérer son planning pour voler plus ou moins en fonction de ses besoins et désirs. 2000 euros plus les enveloppes en escales quand on n’a pas de frais de logement et autres factures, "c’est plutôt un bon salaire qui permet d’économiser facilement". Chaque PNC a droit à un billet par an pour rentrer dans son pays. "Ce n’est peut-être pas le paradis car il faut travailler mais c’est une excellente expérience qui fera la différence sur un CV lors de la reprise des recrutements en France si jamais certains souhaitent rentrer au pays", conclut PNC-Contact.