La compagnie aérienne low cost Ryanair a annoncé lundi une hausse du trafic de 3% au premier trimestre fiscal (avril à juin), mais une baisse « comme anticipé » de 21% de ses profits nets à 71 millions d’euros. Dans son communiqué du 29 juillet 2013, la spécialiste irlandaise du vol pas cher précise qu’elle a transporté 23,2 millions de passagers entre avril et juin, contre 22,5 l’année dernière pendant la même période. Côté finance, ce trimestre est marqué par une chute de 21 % de son bénéfice net, en raison de la hausse de sa facture de carburant (+6%) et de la position du weekend de Pâques dans le calendrier. Les revenus progressent de 5% à 1,342 milliards d’euros, toujours par rapport à la même période de 2012. Le prix du billet d’avion moyen recule de 4% (« à cause de Pâques et de la grève des contrôleurs ») mais le revenu par passager est en hausse de 1% grâce à une forte croissance des revenus ancillaires (27% des revenus totaux). Le coût par unité s’affiche à +4%, principalement à cause du prix du carburant. Le PDG de Ryanair Michael O’Leary a souligné que les charges optionnelles avaient rapporté 357 millions d’euros ce trimestre, principalement grâce « au succès du choix du siège, de l’embarquement prioritaire et à de plus hautes charges administratives et de cartes de crédit ». Il rappelle que la baisse des revenus est en ligne avec ce qui avait été annoncé, et maintient ses prévisions : un bénéfice net annuel compris entre 570 et 600 millions d’euros. Et selon lui, les sept nouvelles bases à Eindhoven et Maastricht (Pays-Bas), Cracovie (Pologne), Zadar (Croatie), Chania (Grèce), Marrakech et Fès (Maroc) enregistrent de « bonnes performances ». Ryanair compte annoncer de nouvelles routes et de nouvelles bases plus tard dans l’année, afin de profiter d’opportunités de croissance « là où la concurrence dont Air Berlin, Alitalia, Iberia, LOT Polish Airlines ou SAS Scandinavian Airlines » réduit la voilure.