Airbus a annoncé qu’il examinait les balises de détresse fabriquées par Honeywell Aerospace, sans toutefois suivre Boeing qui a appelé à leur inspection sur quelques 1200 avions suite à l’incendie d’un 787 Dreamliner à l’aéroport de Londres – Heathrow. Le constructeur européen a expliqué le 29 juillet 2013 ne pas avoir eu connaissance de problèmes de surchauffe ou d’incendie en rapport avec les ELT (émetteur de localisation d’urgence) sur ses avions, mais en étudiait la conception et l’installation. Airbus n’a donc pas (pour l’instant ?) suivi Boeing, qui avait recommandé dimanche l’inspection des ELT sur quelques 1200 717, 737NG, 747-400, 767 et 777 en accord avec les recommandations de l’AAIB britannique chargé d’enquêter sur l’incendie d’Heathrow. L’origine de cet incendie sur un Dreamliner de la compagnie aérienne Ethiopian Airlines n’a toujours pas été découverte, mais sa proximité avec l’ELT laisse à penser aux enquêteurs que la balise a pu jouer un rôle. Rappelons que United Airlines a découvert le weekend dernier deux câbles pincés dans l’ELT d’un de ses six Dreamliner, tout comme All Nippon Airways vendredi sur deux de ses appareils.